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Le Centre-Sud en quelques chiffres
(Sorry, this information is only available in French at this time.)

The Social Peace is Over!

Besoin vital, assaut né-eau-libéral

Hard times for tenants

Legislating Against Women

Re-Engineer the State: Open the Borders!

The Common Sense Revolution

The State at the Service of Employers

The Unions Fight Charest

Les politiques du gouvernement Charest, comme pour tous les gouvernements, auront des conséquences bien réelles sur le quotidien. Les conditions de ce quotidien varient de quartier en quartier, d’individu en individu. CertainEs seront touchéEs plus durement. D’autres seront épargnéEs et même serviEs par la réingénierie de Charest. Le Centre-Sud, le quartier natal du Comité des sans-emploi, sera grandement remué par les politiques antisociales du PLQ. Nous en dressons ici le portrait statistique.

Le CLSC des Faubourgs vient de publier son Portrait des Faubourgs qui s’appuie sur les données du dernier recensement pan canadien (2001). Le territoire desservi par le CLSC est délimité par la rue de la Montagne à l’Ouest, la rue Sherbrooke au Nord, la voie ferrée à quelques rues d’Iberville à l’Est et le Fleuve Saint-Laurent au Sud. Il comprend approximativement 45 000 habitantEs. Cette région est subdivisée dans les quartiers de Saint-Jacques, Sainte-Marie, Faubourg Saint-Laurent et Vieux-Montréal.

* Le revenu moyen par ménage des trois premiers quartiers oscille autour de 30 000$/an, alors que celui du Vieux-Montréal se situe autour de 90 000 $. L’indice du revenu moyen des ménages des 4 quartiers est plus de 15 000 $ en dessous de la moyenne montréalaise (49 452$);

* La moitié (48 %) des résidentEs sur l’ensemble du territoire (incluant Vieux- Montréal) ont un faible revenu selon Statistiques Canada. Une proportion nettement supérieure à l’ensemble de Montréal (29 %);

* 50 % des familles sont monoparentales et 90 % d’entre elles ont une femme comme cheffe de famille;

* 26 % de la population de plus de 15 ans n’a pas de diplôme d’études secondaires et plus de la moitié des 15-24 ans ne fréquentent pas l’école, une augmentation de 22 % dans les 10 dernières années. Comparativement, ce taux a baissé de 10 % entre 1991 et 2001 à Montréal;

* Durant cette même décennie, le taux de chômage était de 12,4 % pour le territoire, alors qu’il se situait à 9,2 % pour le reste de l’île;

* La proportion de gens vivant de l’aide gouvernementale (fédérale, provinciale ou municipale) est aussi sensiblement plus élevée : 21,4 % pour Sainte-Marie et dans le Faubourg Saint-Laurent, comparé à 14 % pour la ville dans son ensemble;

* 83 % de la population est locataire et 40% d’entre eux consacrent plus de 30 % de leurs revenus pour se loger;

* L’espérance de vie à la naissance est de 7 années inférieure à celle de la population montréalaise;

* Le bilan de santé général de la population est beaucoup plus préoccupant que celui du reste des Montréalais (ex : deux fois plus de chances de décéder des suites de blessures, taux de maladies à déclaration obligatoire beaucoup plus élevé, taux élevé de mères de 19 ans et moins, taux de suicide deux fois plus élevé).